Je suis Claude, retraité de l’industrie électronique. J’aime marcher dans Paris et en forêt de Saint-Germain. J’aime marcher le long de la Seine et de l’Oise et j’aime beaucoup me promener dans Cormeilles. Lors de mes différentes balades j’ai pu constater que Cormeilles avait beaucoup évolué, s’était beaucoup urbanisé et cela sans avoir eu mon mot à dire avant que les décisions sur les grands projets qui structurent notre ville ne soient prises. Pourquoi ne pas consulter les Cormeillais sur les sujets qui peuvent impacter leur quotidien ? Pourquoi a-t-on peur d’expliquer, de peser devant les Cormeillais le Pour et le Contre ? Je désire donc plus de Démocratie Collaborative qui est un moyen d’impliquer le Citoyen dans la vie de Cormeilles, de le placer plus au cœur des décisions afin que nous devenions toutes et tous un peu plus acteur et moins consommateur.

D’origine portugaise, j’arrive en 1965 à Cormeilles-en-Parisis, j’ai été témoin de son développement, j’ai vu sa défiguration ces dernières années, le village perdre ses commerçants au fil des ans, la ville devenir un dortoir, la circulation augmentant sans cesse, la multiplication des équipements dans le sud ne fait que diviser la ville en deux. Après 30 ans en entreprise comme Cadre, je me suis lancé dans l’entrepreneuriat, je suis passé par la présidence de l’association des commerçants, j’y ai fait mes premières armes dans la vie associative et pris conscience des difficultés des commerçants. J’ai voulu compléter ma vie par un engagement public. Animé par le souhait de participer à la vie locale et d’apporter ma contribution à la ville, je me suis rapproché de Cormeilles au Cœur, collectif citoyen sans étiquette politique, réunissant des citoyens de tous horizons. Ainsi pour les élections municipales de 2020, j’ai participé à l’élaboration du programme pour les commerces. Dans le groupe Cormeilles au Cœur, je veux y porter les valeurs de la vertu, y mettre l’humain au centre des préoccupations de la ville, mon souhait est d’aller vers une ville heureuse pour les Cormeillaises et les Cormeillais.

Carlos Soares 58 ans marié 4 enfants. Consultant en organisation et stratégie d’entreprise. Licencié en droit, Master de marketing stratégique, MBA. Bénévole auprès de nombreuses associations et ONG. J’ai eu l’avantage de voyager et travailler dans diverses parties du monde et c’est ainsi que je suis persuadé que nos différences sont nos richesses. Toujours avec le souci de l’humain au cœur j’aime à partager mon expérience, échanger et être à l’écoute. Je crois à l’intelligence collective. Soucieux de la nécessaire transition environnementale et sociale, mais avec pragmatisme, je crois en un avenir où la modernité côtoie nos traditions dans le respect de toutes et tous et le bien vivre ensemble. La ville à taille humaine, avec la nature en son sein, où chacun et chacune d’entre nous trouve sa place et que personne ne reste jamais sur le bord de la route est un vrai engagement. Nos séniors sont des atouts et notre jeunesse une richesse.

Je suis né à Karaikal (ancien comptoir français) en Inde, il y a 52 ans. Grâce au métier exercé par mon père, médecin militaire, j’ai beaucoup voyagé dans ma jeunesse (Inde, Tchad, Martinique). Ces voyages ont développé en moi un esprit curieux, c’est pour cela que j’ai suivi différentes formations pendant ma scolarité en commençant par un CAP/BEP Électromécanicien, suivi d’un Bac F3 Technique. Étant très attiré par le commerce et la vente, j’ai passé un Bac G3 Commercial puis un BTS FORCES DE VENTES, suivi de 3 années de spécialisation en Banques et produits financiers. J’ai commencé dans le monde du travail en tant qu’Ingénieur d’Affaires Grand Comptes dans la sécurisation des moyens de paiement. Il y a 6 ans, j’ai voulu donner un autre sens à ma carrière professionnelle en créant ma société AKSN CONSEIL & SERVICES dans le développement et la commercialisation des maisons en bois sur terre et sur l’eau quasi autonomes, intégrant toutes les solutions Eco-durable. (Photovoltaïque, phytoépuration, pieux visés, eau potable autonome, …) J’habite à Cormeilles-en-Parisis depuis plus de 22 ans. Le cadre de vie nous avait attiré ma femme et moi. Une ville très étendue au cœur de la verdure et de la campagne tout en étant proche du centre de Paris. Je pouvais facilement imaginer mes enfants grandir dans ce cadre privilégié, où tout était disponible, avec la proximité des infrastructures. Avec une population grandissante de 20 000 habitants (en 2000), avec plus de 25 000 (en 2021), la qualité de vie, son ambiance de village et de sérénité la ville de Cormeilles a changé. Le béton est de plus en plus présent, la végétation de moins en moins importante, et l’écologie quasi inexistante. « Demain », nous TOUS, habitants de Cormeilles en Parisis, nous être vigilants pour l’avenir de nos enfants et le nôtre, tout préservant notre cadre de vie privilégié alliant ville et campagne tout en étant proche de Paris et du quartier de la Défense. Avec la volonté et la détermination de TOUS les Cormeillais, des améliorations peuvent être mises en place grâce au bon sens et aux solutions Eco-durable. J’ai rejoint Cormeilles au Cœur pour apporter mon expertise en ce qui concerne des solutions concrètes et durables au niveau de l’écologie, l’environnement et pour notre quotidien et pour une nouvelle dynamique.

Je suis Cormeillaise depuis 2006 et présidente de l’association de défense de la butte du Parisis (AIDBP). Comme beaucoup de Cormeillaises et Cormeillais d’adoption, j’ai été séduite par l’allure et l’esprit village de notre ville et j’ai eu envie de m’y installer pour y voir grandir ma famille. Depuis 10 ans, je la vois se développer de façon fulgurante et je trouve qu’il manque à ce développement une âme : le « tout-voiture » domine notre ville et les circulations douces sont quasi inexistantes ; l’environnement est peu pris en compte, on continue de construire « comme avant», sans se préoccuper des nouvelles possibilités écologiques. Je ne peux aussi que constater la disparition des services publics (impôts, sécurité sociale…), de la maternité puis de la clinique toute entière, le manque de médecins, la disparition des commerces de proximité remplacés par des banques et des agences immobilières (même si je n’ai rien contre ces dernières), la disparition des terres agricoles et les menaces sur l’avenir de la butte. Le PLU prévoit d’ici 2035 une augmentation de plus de 30% des logements et de la population. Les infrastructures et services publics de la ville ne sont pas adaptés à cela. Quel visage aura Cormeilles en 2035 ? L’aménagement de la friche industrielle des bords de Seine pour “rendre la Seine aux Cormeillais” est un projet privé pharaonique de 1200 logements avec Marina dans une zone inondable orange, projet semblant venir d’une autre époque. Tout cela m’interpelle et il me semble que l’on peut construire Cormeilles autrement, que l’on peut changer de vision pour adopter un développement plus harmonieux et de qualité pour notre ville.